Paris brûle-t-il ?
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Affichage du Mouvement Action universitaire (MAU)
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
28 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Paul Ricœur entouré d’étudiants à Nanterre
L’UNEF a lancé un appel à la grève nationale illimitée à partir du 6 mai. Quatre jours durant, des manifestations se succèdent pour la libération des étudiants interpellés et la réouverture des universités.
© Michel Robinet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
9 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Cohn-Bendit
L’UNEF a lancé un appel à la grève nationale illimitée à partir du 6 mai. Quatre jours durant, des manifestations se succèdent pour la libération des étudiants interpellés et la réouverture des universités.
© Claude Poensin-Burat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
9 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Manifestation au quartier Latin, en présence de Jacques de Sauvageot
L’UNEF a lancé un appel à la grève nationale illimitée à partir du 6 mai. Quatre jours durant, des manifestations se succèdent pour la libération des étudiants interpellés et la réouverture des universités.
© Champinot, Charlet, Girardin, Laborie, Pansu, Poensin-Burat, Robinet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
8 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Manifestation au quartier Latin
L’UNEF a lancé un appel à la grève nationale illimitée à partir du 6 mai. Quatre jours durant, des manifestations se succèdent pour la libération des étudiants interpellés et la réouverture des universités.
© Champinot, Charlet, Girardin, Laborie, Pansu, Poensin-Burat, Robinet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
8 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Affrontements rue Gay-Lussac
L’UNEF a lancé un appel à la grève nationale illimitée à partir du 6 mai. Quatre jours durant, des manifestations se succèdent pour la libération des étudiants interpellés et la réouverture des universités.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Arrestation au quartier Latin
L’UNEF a lancé un appel à la grève nationale illimitée à partir du 6 mai. Quatre jours durant, des manifestations se succèdent pour la libération des étudiants interpellés et la réouverture des universités.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
3 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Forces de l’ordre
L’UNEF a lancé un appel à la grève nationale illimitée à partir du 6 mai. Quatre jours durant, des manifestations se succèdent pour la libération des étudiants interpellés et la réouverture des universités.
© Bernard Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Premiers affrontements au quartier Latin
Le cœur de Paris, alors en rénovation, est riche en chantiers. Dès le 3 mai, les manifestants se saisissent de cette opportunité pour dépaver la chaussée et dresser des amorces de barricades, place Maubert, puis le 6, boulevard Saint-Germain et, dans la nuit du 7 au 8, boulevard Raspail, au plus près du périmètre de la Sorbonne, bouclé par les forces de l’ordre. Puis les cortèges changent de nature. Ils se déploient selon des itinéraires d’une longueur inhabituelle, vingt kilomètres le 7, seize le 10, gagnent la rive droite et se prolongent jusqu’à des heures tardives.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
3 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Affrontements au quartier Latin
Le cœur de Paris, alors en rénovation, est riche en chantiers. Dès le 3 mai, les manifestants se saisissent de cette opportunité pour dépaver la chaussée et dresser des amorces de barricades, place Maubert, puis le 6, boulevard Saint-Germain et, dans la nuit du 7 au 8, boulevard Raspail, au plus près du périmètre de la Sorbonne, bouclé par les forces de l’ordre. Puis les cortèges changent de nature. Ils se déploient selon des itinéraires d’une longueur inhabituelle, vingt kilomètres le 7, seize le 10, gagnent la rive droite et se prolongent jusqu’à des heures tardives.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
6 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Affrontements au quartier Latin
Le cœur de Paris, alors en rénovation, est riche en chantiers. Dès le 3 mai, les manifestants se saisissent de cette opportunité pour dépaver la chaussée et dresser des amorces de barricades, place Maubert, puis le 6, boulevard Saint-Germain et, dans la nuit du 7 au 8, boulevard Raspail, au plus près du périmètre de la Sorbonne, bouclé par les forces de l’ordre. Puis les cortèges changent de nature. Ils se déploient selon des itinéraires d’une longueur inhabituelle, vingt kilomètres le 7, seize le 10, gagnent la rive droite et se prolongent jusqu’à des heures tardives.
© Boissay, Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
6 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Prisonniers de la Santé saluant la manifestation étudiante
Le 10 mai, le cortège passe devant la prison de la Santé. Les prisonniers saluent les manifestants.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
10 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Étudiants dépavant la chaussée
Un retour au quartier Latin s’opère dans la nuit du 10 au 11 mai. Des barricades, en nombre accru, destinées à permettre une résistance tous azimuts, dessinent une série de réduits dans le périmètre limité par les rues Gay Lussac et Mouffetard.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
10 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Construction d’une barricade
Un retour au quartier Latin s’opère dans la nuit du 10 au 11 mai. Des barricades, en nombre accru, destinées à permettre une résistance tous azimuts, dessinent une série de réduits dans le périmètre limité par les rues Gay Lussac et Mouffetard.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
10 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Partie de carte sur une barricade, place Edmond-Rostand
Un retour au quartier Latin s’opère dans la nuit du 10 au 11 mai. Des barricades, en nombre accru, destinées à permettre une résistance tous azimuts, dessinent une série de réduits dans le périmètre limité par les rues Gay Lussac et Mouffetard.
© Bernard Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
10 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barricade, rue du Sommerard
Un retour au quartier Latin s’opère dans la nuit du 10 au 11 mai. Des barricades, en nombre accru, destinées à permettre une résistance tous azimuts, dessinent une série de réduits dans le périmètre limité par les rues Gay Lussac et Mouffetard.
© Charlet,Lapied / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
25 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barricade, rue d’Ulm
Un retour au quartier Latin s’opère dans la nuit du 10 au 11 mai. Des barricades, en nombre accru, destinées à permettre une résistance tous azimuts, dessinent une série de réduits dans le périmètre limité par les rues Gay Lussac et Mouffetard.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barricade
Un retour au quartier Latin s’opère dans la nuit du 10 au 11 mai. Des barricades, en nombre accru, destinées à permettre une résistance tous azimuts, dessinent une série de réduits dans le périmètre limité par les rues Gay Lussac et Mouffetard.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
25 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Rue Gay-Lussac au petit matin
Un retour au quartier Latin s’opère dans la nuit du 10 au 11 mai. Des barricades, en nombre accru, destinées à permettre une résistance tous azimuts, dessinent une série de réduits dans le périmètre limité par les rues Gay Lussac et Mouffetard.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
11 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Manifestations
Ce « camp retranché » est défendu, la nuit durant, par les étudiants avec l’appui remarqué des riverains. Paris revit des scènes héritées du XIXe siècle dont la rare violence est spectaculaire et médiatisée. Barricades, incendies, cocktails Molotov d’un côté, gaz lacrymogènes et canons à eau de l’autre, en évitant le corps à corps.
© Jacques Boissay / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
3 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Affrontements boulevard Saint-Michel
Ce « camp retranché » est défendu, la nuit durant, par les étudiants avec l’appui remarqué des riverains. Paris revit des scènes héritées du XIXe siècle dont la rare violence est spectaculaire et médiatisée. Barricades, incendies, cocktails Molotov d’un côté, gaz lacrymogènes et canons à eau de l’autre, en évitant le corps à corps.
© Boissay,Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
6 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barrages en feu
Ce « camp retranché » est défendu, la nuit durant, par les étudiants avec l’appui remarqué des riverains. Paris revit des scènes héritées du XIXe siècle dont la rare violence est spectaculaire et médiatisée. Barricades, incendies, cocktails Molotov d’un côté, gaz lacrymogènes et canons à eau de l’autre, en évitant le corps à corps.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Canons à eau
Ce « camp retranché » est défendu, la nuit durant, par les étudiants avec l’appui remarqué des riverains. Paris revit des scènes héritées du XIXe siècle dont la rare violence est spectaculaire et médiatisée. Barricades, incendies, cocktails Molotov d’un côté, gaz lacrymogènes et canons à eau de l’autre, en évitant le corps à corps.
© Boissay,Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
6 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Prise de barricades
Aux premières heures du matin, les barricades sont démantelées… au prix d’un millier de blessés parmi les manifestants et de quatre cents parmi les forces de l’ordre.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Prise de barricades
Aux premières heures du matin, les barricades sont démantelées… au prix d’un millier de blessés parmi les manifestants et de quatre cents parmi les forces de l’ordre.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Premiers soins
Aux premières heures du matin, les barricades sont démantelées… au prix d’un millier de blessés parmi les manifestants et de quatre cents parmi les forces de l’ordre.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Premiers soins
Aux premières heures du matin, les barricades sont démantelées… au prix d’un millier de blessés parmi les manifestants et de quatre cents parmi les forces de l’ordre.
© Boissay,Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
6 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Forces de l’ordre reprenant le terrain
Aux premières heures du matin, les barricades sont démantelées… au prix d’un millier de blessés parmi les manifestants et de quatre cents parmi les forces de l’ordre.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
3 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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La réalité dépasse la fiction
Aux premières heures du matin, les barricades sont démantelées… au prix d’un millier de blessés parmi les manifestants et de quatre cents parmi les forces de l’ordre.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
24 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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La réalité dépasse la fiction
Aux premières heures du matin, les barricades sont démantelées… au prix d’un millier de blessés parmi les manifestants et de quatre cents parmi les forces de l’ordre.
© Charlet,Lapied / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
27 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Incendie de la Bourse
La violence ressurgit entre les 22 et 29 mai. De nouvelles barricades se dressent au quartier Latin où des manifestants s’essaient à « brûler la Bourse, [ce], monument du capitalisme ».
© Robert Girardin / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
24 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Incendie de la Bourse
La violence ressurgit entre les 22 et 29 mai. De nouvelles barricades se dressent au quartier Latin où des manifestants s’essaient à « brûler la Bourse, [ce], monument du capitalisme ».
© Robert Girardin / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
24 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Cohn-Bendit
Près de la moitié du fonds photographique est consacrée à ces événements inédits. Il s’agit de clichés informatifs n’ayant pas vocation à héroïser, ressusciter un passé romantique ou, ces jours durant, à dénoncer quiconque. L’attention soutenue des photographes pour le « meneur Cohn Bendit » et le préfet Grimaud, s’exprime via de nombreux gros plans, peu fréquents dans l’ensemble du fonds.
© Tony Bosco / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
7 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Le Préfet de police Maurice Grimaud
Près de la moitié du fonds photographique est consacrée à ces événements inédits. Il s’agit de clichés informatifs n’ayant pas vocation à héroïser, ressusciter un passé romantique ou, ces jours durant, à dénoncer quiconque. L’attention soutenue des photographes pour le « meneur Cohn Bendit » et le préfet Grimaud, s’exprime via de nombreux gros plans, peu fréquents dans l’ensemble du fonds.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barricades en feu
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© Boissay,Girardin,Pansu / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
23 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barrages en feu
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
6 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barrages en feu
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© Jacques Boissay / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
23 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barrages en feu
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
24 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barrages en feu
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
24 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Barricades en feu
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
11 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Pompiers à l’œuvre
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© Charlet, Poensin-Burat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
6 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Voitures brûlées rue Chomel
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© Charlet, Poensin-Burat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
11 juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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1871 : Panorama, incendie des Tuileries
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© Musée Carnavalet/Roger-Viollet
Musée carnavalet
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1871 : Incendie des Tuileries
L’usage du plan moyen pour saisir les manifestants, tous de sexe masculin, construit l’image de groupes anonymes dans lesquels se détachent parfois des individualités. L’érection des barricades et les affrontements sont principalement photographiés depuis les lignes des forces de l’ordre. Mais des exceptions sont possibles. La nuit confère une dimension fantasmatique aux lueurs d’incendies menaçantes. Tous réactivent de manière sans doute inconsciente des représentations héritées des gravures, toiles et photographies du siècle précédent dont celles de Paris en flamme aux dernières heures de la Commune de Paris. Cette référence à la Commune, mobilisée par les étudiants, joue ici à leur encontre.
© Roger-Viollet
Commune de Paris, 1871. L’incendie des Tuileries, en mai. Gravure de Joliet d’après un dessin de Chifflard.
En mai 1968, le quartier Latin demeure l’une des plus fortes concentrations étudiantes au monde. Ce lieu de prédilection des manifestations étudiantes, dont de nombreuses manifestations contre la guerre au Viet-nam, ne devient toutefois l’épicentre de la contestation qu’après que le Recteur de Paris ait décidé de fermer la jeune université de Nanterre, berceau du Mouvement du 22 mars, et de faire comparaître huit de ses militants devant un conseil de discipline. Le 3 mai, l’UNEF (Union nationale des étudiants de France) et le Mouvement du 22 Mars, réunis dans la cour de la Sorbonne, contre attaquent en appelant à manifester là, le 6 mai, lors de la tenue du conseil de discipline. En fin d’après-midi, les forces de l’ordre investissent la Sorbonne. La contestation qui s’était cantonnée au sein des universités investit alors la voie publique. |