Incidents à la faculté de Nanterre suivis d’une fermeture administrative.
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Suite à l’évacuation de la Sorbonne par la police et à sa fermeture, manifestations étudiantes à Paris et en province.
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Barricades à Paris.
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« Nuit des Barricades » au quartier Latin.
367 blessés dont 32 graves, 188 véhicules incendiés.
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Grève générale et manifestations de rue dans la France entière à l’appel conjoint de l’UNEF(1), la FEN(2), la CGT(3) et la CFDT(4).
1. UNEF (Union nationale des étudiants de France) ; 2. FEN (Fédération de l'éducation nationale) ; 3.
CGT (Confédération générale du travail) ; 4. CFDT (Confédération française démocratique du travail).
Les occupations d’universités gagnent tout le pays.
Premières occupations d’usines.
Voyage officiel du général de Gaulle en Roumanie.
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Occupation du théâtre de l’Odéon.
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La grève avec occupations s'étend.
Appels distincts de la CGT et de la CFDT invitant pareillement à amplifier le mouvement.
Rejet de la motion de censure.
Manifestations étudiantes au quartier Latin et autour de l’Assemblée nationale.
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Avec 10 millions de grévistes, le mouvement atteint son apogée.
Manifestation de la CGT.
Manifestations étudiantes et incendie de la Bourse.
Un commissaire de police est tué à Lyon. Un étudiant de droite décède à Paris.
Le général de Gaulle, annonce la tenue d’un référendum sur la participation le 16 juin.
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Négociations au ministère des Affaires sociales.
Après consultation des syndicats, le « constat de Grenelle» est rejeté.
Rassemblement de l’UNEF, du SNESup(5), de la FEN, de certains syndicats de la CFDT et du PSU(6) en présence de Pierre Mendès-France au stade Charléty.
5. SNESup (Syndicat national de l'enseignement supérieur); 6. PSU (Parti socialiste unifié)
François Mitterrand annonce qu’il sera candidat à la Présidence de la République si le « NON » l’emporte au référendum.
Manifestations de la CGT dans la France entière avec l’appui du PCF(7) pour un « Gouvernement populaire ».
La « Disparition » du général de Gaulle qui s’est, en fait, rendu à Baden-Baden où il rencontre le général Massu, entretient l’idée d’une vacance du pouvoir.
Pierre Mendès-France se dit prêt à présider un gouvernement de gauche unie.
7. PCF (Parti communiste français)
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Le général de Gaulle annonce la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue d’élections législatives dans les délais prévus par la Constitution.
Manifestation de soutien au général de Gaulle de la Concorde à l’Étoile.
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Les postes à essence commencent à être ravitaillés.
Remaniement ministériel.
La reprise du travail s’amorce (PME(8), centres postaux, charbonnages).
8. PME (Petites et moyennes entreprises)
Manifestation de l’UNEF aux cris de « Élections, trahison ».
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Réouverture des banques.
La grève s’amplifie à l’ORTF(9).
Manifestations des jeunes gaullistes de l’UJP(10).
9. ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) ; 10. UJP (Union des jeunes pour le progrès)
Reprise du travail à la RATP, à la SNCF, aux PTT, chez les éboueurs parisiens.
Opération « Jéricho » autour de l’ORTF.
La grève se poursuit chez Renault.
Les forces de l’ordre interviennent chez Renault - Flins et chez Pechiney, à Gardanne.
Le lycéen Gilles Tautin, poursuivi par la police au terme d’une manifestation étudiante de soutien à Renault-Flins, se noie dans la Seine.
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La grève se poursuit dans la métallurgie et la construction. À Sochaux, de violents affrontements avec les forces de l’ordre se soldent par la mort de deux ouvriers.
Reprise du travail dans les lycées et collèges.
Interdiction des manifestations pour la durée de la campagne électorale et dissolution de six organisations d’extrême gauche.
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Reprise du travail à Sud-Aviation Nantes-Bouguenais, première entreprise à s’être mise en grève en mai.
La police fait évacuer l’Odéon.
La police fait évacuer la Sorbonne.
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Reprise progressive du travail dans les usines demeurées en grève.
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Élections législatives : avec 43,7 % des suffrages, la majorité sort renforcée (358 députés dont 300 UDR(11)).
11. UDR (Union pour la Défense de la République)