Les droites dans la rue
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Affiche des Beaux-Arts
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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La « longue marche » des étudiants s’achève place de l’Étoile
Le 7 mai, une « longue marche des étudiants s’achève à la nuit devant l’Arc de Triomphe devenu le théâtre de scènes peu conformes à ses usages convenus.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Étudiants devant la tombe du soldat inconnu
Le 7 mai, une « longue marche des étudiants s’achève à la nuit devant l’Arc de Triomphe devenu le théâtre de scènes peu conformes à ses usages convenus.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
7 mai 968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Sit-in étudiant sur la place de l’Étoile
Le 7 mai, une « longue marche des étudiants s’achève à la nuit devant l’Arc de Triomphe devenu le théâtre de scènes peu conformes à ses usages convenus.
© Charlet, Lapied, Pansu, Poensin-Burat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
7 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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« Cortège expiatoire » des anciens combattants
Le 13, un millier de manifestants participent à une cérémonie expiatoire à l’appel du ministre des Anciens combattants en riposte à cette « profanation »
© Daniel Lapied / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
13 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Manifestation d’extrême droite
Beaucoup sont membres ou sympathisants de l’extrême droite. Ils descendent les Champs-Élysées aux cris de « la France aux Français » et gagnent l’ambassade de Chine. Les jours suivants, Occident s’essaie à cinq reprises à disputer la rue à la gauche et à l’extrême gauche. Il se cantonne toutefois dans l’Ouest parisien où il tente une prise d’assaut de l’Opéra en grève.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
21 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Le mouvement Occident prend d’assaut l’Opéra occupé par les grévistes
Beaucoup sont membres ou sympathisants de l’extrême droite. Ils descendent les Champs-Élysées aux cris de « la France aux Français » et gagnent l’ambassade de Chine. Les jours suivants, Occident s’essaie à cinq reprises à disputer la rue à la gauche et à l’extrême gauche. Il se cantonne toutefois dans l’Ouest parisien où il tente une prise d’assaut de l’Opéra en grève.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
21 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Le mouvement Occident prend d’assaut l’Opéra occupé par les grévistes
Beaucoup sont membres ou sympathisants de l’extrême droite. Ils descendent les Champs-Élysées aux cris de « la France aux Français » et gagnent l’ambassade de Chine. Les jours suivants, Occident s’essaie à cinq reprises à disputer la rue à la gauche et à l’extrême gauche. Il se cantonne toutefois dans l’Ouest parisien où il tente une prise d’assaut de l’Opéra en grève.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
21 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Manifestation du mouvement Occident devant le siège de L’Humanité
Ces manifestations de faible ampleur sont strictement masculines. Elles retiennent d’autant plus aisément l’attention des photographes de France-Soir qu’elles se prolongent, le 21 mai, dans le quartier des journaux, en s’attaquant aux sièges de L’Humanité puis de France-Soir.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
21 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Manifestation du mouvement Occident devant le siège de France-Soir
Ces manifestations de faible ampleur sont strictement masculines. Elles retiennent d’autant plus aisément l’attention des photographes de France-Soir qu’elles se prolongent, le 21 mai, dans le quartier des journaux, en s’attaquant aux sièges de L’Humanité puis de France-Soir.
© Claude Champinot / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
21 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Préparatif du défilé gaulliste
Plusieurs centaines de clichés sont consacrés à la manifestation gaulliste du 30 mai. Aux alentours, des grévistes assistent circonspects à ses préparatifs.
© Claude Poensin-Burat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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À l’écoute du général de Gaulle
À l’heure où elle débute, le général de Gaulle fait connaître au pays par la voie des ondes qu’il dissout l’Assemblée nationale en vue de nouvelles élections dans les délais prévus par la loi.
© André Aveline / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Députés gaullistes en route vers le défilé
Des centaines de milliers de manifestants, on avance le chiffre d’un million, remontent les Champs-Élysées, sous la conduite de ministres, de parlementaires ou d’icônes telle Joséphine Baker. François Mauriac salue la foule depuis l’hôtel de la Marine. L’Arc de Triomphe est tendu pour la circonstance d’un imposant drapeau tricolore marqué de la croix de Lorraine.
© Michel Pansu / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Défilé gaulliste
Des centaines de milliers de manifestants, on avance le chiffre d’un million, remontent les Champs-Élysées, sous la conduite de ministres, de parlementaires ou d’icônes telle Joséphine Baker. François Mauriac salue la foule depuis l’hôtel de la Marine. L’Arc de Triomphe est tendu pour la circonstance d’un imposant drapeau tricolore marqué de la croix de Lorraine.
© Jacques Boissay / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Joséphine Baker défile
Des centaines de milliers de manifestants, on avance le chiffre d’un million, remontent les Champs-Élysées, sous la conduite de ministres, de parlementaires ou d’icônes telle Joséphine Baker. François Mauriac salue la foule depuis l’hôtel de la Marine. L’Arc de Triomphe est tendu pour la circonstance d’un imposant drapeau tricolore marqué de la croix de Lorraine.
© Jacques Boissay / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
4 juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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François Mauriac salue les manifestants
Des centaines de milliers de manifestants, on avance le chiffre d’un million, remontent les Champs-Élysées, sous la conduite de ministres, de parlementaires ou d’icônes telle Joséphine Baker. François Mauriac salue la foule depuis l’hôtel de la Marine. L’Arc de Triomphe est tendu pour la circonstance d’un imposant drapeau tricolore marqué de la croix de Lorraine.
© Claude Lechevalier / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Défilé gaulliste
Des centaines de milliers de manifestants, on avance le chiffre d’un million, remontent les Champs-Élysées, sous la conduite de ministres, de parlementaires ou d’icônes telle Joséphine Baker. François Mauriac salue la foule depuis l’hôtel de la Marine. L’Arc de Triomphe est tendu pour la circonstance d’un imposant drapeau tricolore marqué de la croix de Lorraine.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Défilé gaulliste
Des centaines de milliers de manifestants, on avance le chiffre d’un million, remontent les Champs-Élysées, sous la conduite de ministres, de parlementaires ou d’icônes telle Joséphine Baker. François Mauriac salue la foule depuis l’hôtel de la Marine. L’Arc de Triomphe est tendu pour la circonstance d’un imposant drapeau tricolore marqué de la croix de Lorraine.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Défilé gaulliste
Le trajet, la « forêt » de drapeaux tricolores, la présence de déportés, d’anciens combattants et de FFI arborant décorations et brassards réactivent le grand récit d’août 1944. Ils colorent d’un jour inattendu le mot d’ordre « le pouvoir est dans la rue » scandé depuis des jours par l’extrême gauche.
© Bernard Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Défilé gaulliste
Le trajet, la « forêt » de drapeaux tricolores, la présence de déportés, d’anciens combattants et de FFI arborant décorations et brassards réactivent le grand récit d’août 1944. Ils colorent d’un jour inattendu le mot d’ordre « le pouvoir est dans la rue » scandé depuis des jours par l’extrême gauche.
© Bernard Hermann / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Défilé gaulliste
Le trajet, la « forêt » de drapeaux tricolores, la présence de déportés, d’anciens combattants et de FFI arborant décorations et brassards réactivent le grand récit d’août 1944. Ils colorent d’un jour inattendu le mot d’ordre « le pouvoir est dans la rue » scandé depuis des jours par l’extrême gauche.
© Bernard Hermann / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Défilé gaulliste
Le trajet, la « forêt » de drapeaux tricolores, la présence de déportés, d’anciens combattants et de FFI arborant décorations et brassards réactivent le grand récit d’août 1944. Ils colorent d’un jour inattendu le mot d’ordre « le pouvoir est dans la rue » scandé depuis des jours par l’extrême gauche.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Maurice Schumann, Michel Debré et André Malraux défilent ensemble
Le trajet, la « forêt » de drapeaux tricolores, la présence de déportés, d’anciens combattants et de FFI arborant décorations et brassards réactivent le grand récit d’août 1944. Ils colorent d’un jour inattendu le mot d’ordre « le pouvoir est dans la rue » scandé depuis des jours par l’extrême gauche.
© Bernard Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Manifestants gaullistes applaudissant les forces de l’ordre
Manifestants et forces de l’ordre fraternisent.
© Boissay,Charlet, Hermann / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Forces de l’ordre s’associant au cortège gaulliste
Manifestants et forces de l’ordre fraternisent.
© Serge Trevisani / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Défilé gaulliste
Cette manifestation inédite est en phase avec les orientations portées par France-Soir depuis début mai. Le quotidien publie en Une des deux éditions datées du 1er juin deux photographies impressionnantes de la foule, en plongée depuis une fenêtre et sans doute depuis l’Arc de Triomphe, soit une manière classique de signifier le grand nombre.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Au soir de la victoire électorale
De nombreux clichés attestent d’un système de représentation distinct de celui qui est à l’œuvre pour les manifestations d’autres sortes : des plans moyens se substituent aux plans larges et des partis pris esthétiques redoublent la dramaturgie déployée par les participants, avec une centralité des emblèmes nationaux. L’empathie est perceptible. Ce même système est à l’œuvre le soir des élections sur les Champs-Élysées.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
30 juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Au soir de la victoire électorale
De nombreux clichés attestent d’un système de représentation distinct de celui qui est à l’œuvre pour les manifestations d’autres sortes : des plans moyens se substituent aux plans larges et des partis pris esthétiques redoublent la dramaturgie déployée par les participants, avec une centralité des emblèmes nationaux. L’empathie est perceptible. Ce même système est à l’œuvre le soir des élections sur les Champs-Élysées.
© Claude Poensin-Burat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Au soir de la victoire électorale
De nombreux clichés attestent d’un système de représentation distinct de celui qui est à l’œuvre pour les manifestations d’autres sortes : des plans moyens se substituent aux plans larges et des partis pris esthétiques redoublent la dramaturgie déployée par les participants, avec une centralité des emblèmes nationaux. L’empathie est perceptible. Ce même système est à l’œuvre le soir des élections sur les Champs-Élysées.
© Claude Poensin-Burat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Au soir de la victoire électorale
De nombreux clichés attestent d’un système de représentation distinct de celui qui est à l’œuvre pour les manifestations d’autres sortes : des plans moyens se substituent aux plans larges et des partis pris esthétiques redoublent la dramaturgie déployée par les participants, avec une centralité des emblèmes nationaux. L’empathie est perceptible. Ce même système est à l’œuvre le soir des élections sur les Champs-Élysées.
© Jacques Boissay / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
30 juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
Les mois précédant les événements de mai-juin ont été marqués par de violentes opérations d’organisations étudiantes d’extrême-droite au premier rang desquelles le mouvement Occident. La présence des droites dans l’espace public demeure toutefois limitée jusqu’à la fin mai. Il faut attendre le 30 pour que la droite gaulliste se mobilise avec force à l’initiative de Pierre-Charles Krieg. Elle rivalise d’ampleur avec cet apogée manifestant qu’a été le défilé syndical du 13 mai. Sans doute le dépasse-t-elle même. Le général de Gaulle, d’abord hostile, s’est finalement rallié au principe d’une telle riposte. La manifestation est prévue place de la Concorde, où, en dehors des cérémonies officielles, nul n’a plus tenté de se déployer depuis le 6 février 1934. Le rapport des forces en est définitivement infléchi. |