Occupations étudiantes
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Cour de la Sorbonne
© Robert Palat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
16 juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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2
Sciences-po, rue Saint-Guillaume
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Claude Poensin-Burat / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
18 juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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3
Nanterre
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Léon Lalanne / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
29 mars 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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4
Nanterre
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Léon Lalanne / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
29 mars 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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5
L’Odéon occupé
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
15 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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6
Dans le grand amphi de la Sorbonne
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Claude Lechevalier / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
14 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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7
Dans la Sorbonne occupée
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Jean Laborie / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
14 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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8
Assemblée générale
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP/Roger-Violle
14 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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9
Nanterre
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Michel Robinet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
2 avril 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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10
Nanterre
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Michel Robinet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
2 avril 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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11
Nanterre
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Michel Robinet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
1er avril 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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12
Nanterre
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Michel Robinet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
1er avril 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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13
Nanterre
Dans les salles des universités occupées de jour comme de nuit s’installent des commissions de toute sorte : comité d’occupation, commissions logistiques, commissions dans lesquelles on s’essaie à repenser la pédagogie, chacune des disciplines, la culture ou le monde.
© Léon Lalanne / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
2 avril 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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14
Se nourrir dans la Sorbonne occupée
0n s’organise pour durer, au quotidien.
© Daniel Lapied / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
13 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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15
Infirmerie dans la Sorbonne occupée
0n s’organise pour durer, au quotidien.
© Michel Pansu / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
28 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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16
Ravitaillement au centre Censier
0n s’organise pour durer, au quotidien.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
29 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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17
Crèche dans l’université de Médecine de Paris-Descartes occupée
0n s’organise pour durer, au quotidien.
© René Chomont / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
18 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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18
Lycée Turgot occupé
0n s’organise pour durer, au quotidien.
© Serge Trevisani / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
20 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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19
Cour de la Sorbonne
Et l’on marque son espace.
© Claude Vignal / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
13 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Les murs ont la parole
« En mai 68, on a pris la parole comme en 1789 on avait pris la Bastille », a écrit Michel de Certeau.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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21
Cour de la Sorbonne
La cour de la Sorbonne, l’amphithéâtre Richelieu et le théâtre de l’Odéon s’érigent en lieux emblématiques de cette révolution d’un type nouveau. À la différence des usines occupées, où demeure l’entre soi aux fins de protection de l’outil de travail et dans le souci d’éviter toute provocation, ces espaces et d’autres amphithéâtres deviennent autant de lieux ouverts à qui souhaite entendre ou s’exprimer.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Théâtre de l’Odéon occupé
La cour de la Sorbonne, l’amphithéâtre Richelieu et le théâtre de l’Odéon s’érigent en lieux emblématiques de cette révolution d’un type nouveau. À la différence des usines occupées, où demeure l’entre soi aux fins de protection de l’outil de travail et dans le souci d’éviter toute provocation, ces espaces et d’autres amphithéâtres deviennent autant de lieux ouverts à qui souhaite entendre ou s’exprimer.
© DR / Fonds France-Soir/BHVP/Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Place de la Sorbonne
La cour de la Sorbonne, l’amphithéâtre Richelieu et le théâtre de l’Odéon s’érigent en lieux emblématiques de cette révolution d’un type nouveau. À la différence des usines occupées, où demeure l’entre soi aux fins de protection de l’outil de travail et dans le souci d’éviter toute provocation, ces espaces et d’autres amphithéâtres deviennent autant de lieux ouverts à qui souhaite entendre ou s’exprimer.
© Bernard Charlet / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
26 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud dans l’Odéon occupé
Ces fonctions redéfinies et la soudaine transfiguration des lieux vaut à ces forums improvisés de cristalliser l’attention des photographes. Ceux-ci multiplient des prises de vue sans intention dénonciatrice. N’était peut être via le regard de Madeleine Renaud et de Jean Louis Barrault aux premières heures de l’occupation de l’Odéon. De nombreux clichés, pour la plupart en plans moyens plus resserrés qu’ils ne l’étaient dans l’espace public se focalisent sur les leaders étudiants, dont Cohn Bendit, mais également sur des personnalités qui se succèdent dans l’amphithéâtre Richelieu. Ainsi Jean-Paul Sartre, Mélina Mercouri, Marguerite Duras. Ils soulignent la transfiguration des lieux avec l’irruption de « l’art » à la Sorbonne ou l’établissement d’une crèche dans les murs de l’université, symptôme s’il en est d’un bouleversement des espaces et des temps. À l’heure où « les murs ont la parole », on doit constater le faible intérêt porté aux slogans ou aux affiches, peu présents si ce n’est au second plan.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Mélina Mercouri à la Sorbonne
Ces fonctions redéfinies et la soudaine transfiguration des lieux vaut à ces forums improvisés de cristalliser l’attention des photographes. Ceux-ci multiplient des prises de vue sans intention dénonciatrice. N’était peut être via le regard de Madeleine Renaud et de Jean Louis Barrault aux premières heures de l’occupation de l’Odéon. De nombreux clichés, pour la plupart en plans moyens plus resserrés qu’ils ne l’étaient dans l’espace public se focalisent sur les leaders étudiants, dont Cohn Bendit, mais également sur des personnalités qui se succèdent dans l’amphithéâtre Richelieu. Ainsi Jean-Paul Sartre, Mélina Mercouri, Marguerite Duras. Ils soulignent la transfiguration des lieux avec l’irruption de « l’art » à la Sorbonne ou l’établissement d’une crèche dans les murs de l’université, symptôme s’il en est d’un bouleversement des espaces et des temps. À l’heure où « les murs ont la parole », on doit constater le faible intérêt porté aux slogans ou aux affiches, peu présents si ce n’est au second plan.
© Dessalles / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
21 mai 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
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Cour de la Sorbonne
Ces fonctions redéfinies et la soudaine transfiguration des lieux vaut à ces forums improvisés de cristalliser l’attention des photographes. Ceux-ci multiplient des prises de vue sans intention dénonciatrice. N’était peut être via le regard de Madeleine Renaud et de Jean Louis Barrault aux premières heures de l’occupation de l’Odéon. De nombreux clichés, pour la plupart en plans moyens plus resserrés qu’ils ne l’étaient dans l’espace public se focalisent sur les leaders étudiants, dont Cohn Bendit, mais également sur des personnalités qui se succèdent dans l’amphithéâtre Richelieu. Ainsi Jean-Paul Sartre, Mélina Mercouri, Marguerite Duras. Ils soulignent la transfiguration des lieux avec l’irruption de « l’art » à la Sorbonne ou l’établissement d’une crèche dans les murs de l’université, symptôme s’il en est d’un bouleversement des espaces et des temps. À l’heure où « les murs ont la parole », on doit constater le faible intérêt porté aux slogans ou aux affiches, peu présents si ce n’est au second plan.
© DR / Fonds France-Soir / BHVP / Roger-Viollet
mai-juin 1968, Négatif souple sur support acétate de cellulose, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
L’itinéraire de la manifestation du 13 mai résulte d’une longue négociation entre ses organisateurs. Dans une situation où Georges Pompidou qui a fait réouvrir la Sorbonne cherche l’apaisement, il est autorisé par la Préfecture alors qu’il présente, naturellement, plus de risques qu’un trajet qui s’écarterait de la scène des récents combats. C’est, de fait, dans les heures qui suivent la dispersion que certains étudiants entreprennent d’occuper la Sorbonne. Le théâtre de l’Odéon connaît, le 15 mai, le même sort. Même phénomène dans les autres facultés parisiennes, et bien sûr à Nanterre. La dimension strictement parisienne du fonds France-Soir ne saurait faire oublier que ce mode d’action s’étend simultanément à toutes les universités de province. |